Le Haut Cimetière

Ixidor semblait intrigué par certains propos de Raoul...
-Je ne pense pas qu'un impérial athé soit un vrai impérial... Et je me considère comme impérial...
Puis le jeune humain regarda Manantial d'un air réjouis:
-Vous voyez, je ne suis pas le seul à qui la mort fait appel...

Raoul soupira une derniere fois. Soupir violent d'un orc, l'humain l'appellerait rale.

"Croyez-vous réellement que tout combattant recherche la mort ? Vous nous avez-vu quelques minutes devant des créatures dont vous n'avez probablement jamais entendu parler, et vous en déduisez que nous recherchons la même chose que vous ? Ensuite vous vous prétendez trop secret pour pouvoir vous dévoiler ? Laissez-moi vous demander pourquoi nous, si nous ne poursuivons pas le même but et si nous n'osons même pas nous dévoiler ?

Cependant je suis bien loin de refuser de vous aider ; au risque de me répéter, et accessoirement celui de vous vexer, je ne peux m'empêcher de penser que vous faites fausse route.

l'orc prit un ton legerement autoritaire, ce qui n'était pas naturel chez lui
"Il est naturel pour un adolescent comme vous de vous conduire de la sorte après que vous avez vécu un début de vie marqué par la souffrance, selon ce que vous dites. Cependant aller de l'avant par vous même et vous reconstruire serait surement tellement plus bénéfique qu'un futur de déstruction et de haine. Ne prenez surtout pas pour vous ce que je viens de dire, je suis sûr que d'autres personnnes dans cette assemblée devrait méditer sur ce que je viens de dire. Moi le premier."

Il se tourna alors vers le reste de la troupe, auquel il adressa un sourire de confiance.
"Si les propos d'Altayre sont vrais, nous n'avons rien à faire ici ; vous serez bien entendu les bienvenus chez moi quoi qu'il arrive. il se tourna vers Ixidor : Celà vaut aussi pour vous. Se retournant vers ses cammarades : Je vous informerai biensûr si je découvrais quelque chose."

-Et bien sachez que j'y réfléchirait... Je vais me calmer pour l'instant mais je voudrais quand même vous accompagner si le besoin s'en fait sentir... Sachez aussi que je ne parlais pas de tous les combattants mais de Manantial qui a avoué rechercher elle aussi la mort... Pourtant elle me semble bien plus agée et a eu tout le temps de réfléchir à cela... Si je me trompe veuillez m'en excusez... Je viendrais volontiez chez vous, car vous êtes les premières personnes qui me semblent dignes d'intérêt et qui ne me rejètent pas comme tant d'autres...
Le jeune impérial posa son gourdin par terre...

"Je ne sais pas si on peut juger d'elle aussi rapidement. Excusez moi Manantial, mais je n'ai été capable de comprendre exactement ce que vous recherchiez. Soyez cependant bien certaine que celà n'enlève rien à l'éstime que je vous porte.

Quoi qu'il en soit comme je l'ai dit, Ixidor, venez quand vous voulez. Mon auberge se trouve place publique."

-Ixidor, je vous pris de m'excuser pour mon ambiguïté. Si je recherche la mort cela n'est pas au même niveau que vous... Je la cherche car je l'ai connu. a c'est mots son timbre de voie divin grave, sec, triste Pourtant je ne vait pas jusqu'a chercher le combat pour tuer. Si je peut me permettre je cherche la mort pour moi-même et non pas pour les autres... Voila la diferance de nos pensés...

Puis elle se tourne vers ses autres compagnons
veuillez m'excuser mais la fatigue se faire sentire. J'ai besoin d'être seul pour reflechir a bientot. Altayre je vous rejoin a l'embassade...

( Pendant ce temps, un impardonné frappe les tombes et un autre glougloute à terre... bref... )

Un sifflement, suivit d'un autre, et encore un... des traits noirs viennent percer l'obscurité quasi-totale de cette nuit. Certains des projectiles ricochent, d'autres se plantent dans la peau des créatures et après quelques secondes, c'est deux nouveaux cadavres qui viennent trainer au sol. La garde naine a fait son entrée, et ses arbaletriers une nouvelle démonstration. Une voix rauque vient alors résonner parmi les tombes.

"La peste soit de ces créatures, les morts ne peuvent pas jouir d'un repos mérité ?! Je vois que le lieu est bien fréquenté pour une heure pareille... Il semble s'adresser à uen autre personne Qu'on m'enlève les cadavres de ces deux guerriers, et qu'on me brûle ceux de ces... choses."

Le guerrier nain apparaît enfin, escorté par deux gardes munis de torches, son armure est richement décoré, signe de sa fonction importante dans la garde de la ville.

"Et c'est que je n'ai pas n'importe qui ici... Du beau monde, vos seigneuries Altayre et Edhel, notre orc bavard, Emram toujours où il ne faut pas, et deux personnes que je ne connais point..."

Sa main vient se perdre dans sa barbe alors qu'il prend une mine songeuse, sur laquelle joue les reflets mouvant des torches. D'une main il indique alors l'étendue du cimetière, apparemment pour les quelques nains qui viennent d'arriver. Puis sans vraiment prendre connaissance des discussions du groupe, ni de leur état, il continue. Derrière lui on pourrat voir deux petits brancarts portés par des nains, à l'intérieur : les cadavres des deux gardes du cimetière, qu'on peut deviner mortellement blessés à cette distance et d'après le faible eclairage.

"Fouillez moi tout ce fatras, vérifiez si c'est bien Le caveau, et mettez quelques pisteurs sur la trave des fuyeurs, et en vitesse... Quant à vous tous, il va falloir me fournir quelques explications sur votre présence ici..."

Veuillez m'excusez dame Manantial... Je vois dans vos paroles une grande tristesse et je vous prie de m'excusez de vous avoir fait parler de choses si douloureuses... Mais si je cherche la mort des autres, je cherche aussi la mienne, celle qui achevera mes souffrances... Mais je ne souhate pas mourir de ma main ou par la main d'un inconnu... Je veux mourir en guerrier.. C'est pour cela que je souhaite m'entrainer... Pour oubliez...Les mots d'Ixidor devinrent flous et confus. Je... Je... Mes parents... Des larmes commencèrent à couler sur les joues du jeune impérial. Ma mère s'est fait assassiner par un humain, a ma place... C'est moi qui devait mourrir de cette lame... J'y repense tous les jours... Dans... dans mes rêves... Après mon père... s'est suicidé... Tout cela à cause de moi... Tout le monde me croyait mort... C'est pourquoi je suis resté dans l'ombre... et que je prefere y rester... Car si l'on me retrouve...
Ixidor pleurait désormais à flots...

Manantial s'avanca au prés du jeune homme et le pris dans ces bras...

il est vrai que la vie est dur... Et qu'il n'est pas donné a tous le monde de pouvoir la supporter surtout avec un passé qui comme le tient est visiblement lourd... Mais ne t'arete pas au combats... Dans la vie il ya enormement de choses a voir. Tu n'est qu'a l'aube de la tienne...

Si aujourd'hui je cherche la mort je ne veut pas encore la trouver car il me reste une chose a acomplir : donner la chance de mieux reussir et de prendre ma suite a un être encore inocent et dans l'ombre...

Ixidor était impréssioné par le nain, avec son armure brillante... Il prit aussitot la parole...
-J'en ai assez dit sur moi, dit Ixidor en essuyant ses larmes.
Je suis arrivé ici il y a quelque minutes et m'appretai à partir... Je suis venu là car j'ai entendu des bruits de combats... Je n'ai rien vu d'autre...

-Je vous remercie Manantial mais... Je ne peux plus reflechir, des voix hantent ma tête et mes pensées à chaque moment... Tous me disent que c'est de ma faute, dès que je narre mon histoire... Peut être ne suis pas tombé sur les bonnes personnes... Je vous remercie grandement Manantial, mais maintenant je pense que je vais rentrer chez moi... Pour m'occuper de mon chat...

rentre chez toi alors... Sache une chose ce qui c'est passé n'est pas de ta faute. Si tu cherche a me joindre je serait a l'auberge de raoul ou dans l'embassade du saint empire a bientot...

-A bientôt...
Sur ces mots le jeune humain, triste, passa devant le nain et parti chez lui...

Fatigué autant par le combat que par les divers bavardages complètement incongrus des membres du groupe, Altayre relève sa capuche. S'approchant à pas lents du commandant nain, il en profite pour oter les redoutables griffes de combat de sa main.
En quelques secondes, le Grand Maître de l'Inquisition a laissé place au Premier Ambassadeur du Saint-Empire.

"Il faut croire que votre cité n'est plus aussi calme ni sûre qu'elle l'était. Entre les violentes révoltes du bas-peuple et les ambassadeurs étrangers qui se font aggresser dans la ville par des vils elfes sombres...
Heureusement qu'un groupe de résidents *désigne R4oul et Emram* passant par là est venu à notre secours... Sinon, je crains fort que votre ville aurait eu à déplorer l'assassinat de trois ressortissants étrangers par des vils elfes sombres dans ses enceintes.
Enfin, tout cela est fini maintenant ... grâce à l'intervention aussi tradive qu'efficace de la garde naine.

Et maintenant, si vous le permettez, je pense que Son Excellence l'Ambassadeur Edhel, l'inestimable général Samael et moi-même ainsi que nos nouveaus amis désirons prendre ce que l'on pourrait considérer comme un repos bien mérité pour nous remmettre de toutes ces émotions ? De toute façon si vous désirez par la suite contacter l'un de nous, vous saurez où le trouver..."

Sur ces mots, Altayre fait mine de partir, attendant néanmoins une réaction du nain.

"Et bien je crois que l'éminent ambassadeur Altayre a en gros résumé la situation. Il y a nombreuses choses qui restes dans l'ombre, à chaque découverte s'ajoute maintes questions. Mais pour l'heure, nous avons tous besoin de repos."

Edhel se tourna vers le nain.

"Sur les raisons de notre présence, et bien je crois que vous en savez un peu plus que vous ne laissez l'entendre, et de cela nous aimerions quelques explications, notement sur ce mystérieu cerceuil. Enfin, ce n'est ni le lieu ni le moment pour tout ces palabres et nous aurons l'occasion de nous revoir."

La jeune femme remis sa capuche sur sa figure... Jeta un regard sombre au nain tout en gardant un sourir ironique... Puis elle s'orienta vers la sortie du cimetière...

- au revoir maitre nain puis elle se tourna vers ses compagnons a bientot ...

Raoul dissumula sa main droite, sur laquelle ses ongles étaient toujours enchantés. La garde naine ne devait pas la voir. Sentant qu'il devait partir assez rapidement, il prit la parole.

"Comme l'a dit Altayre, il s'est trouvé qu'Enram et moi nous sommes trouvés là alors que ces créatures s'en prenaient à lui et au reste du groupe : alors que nous étions sorti pour faire une quelconque course, nous fûmes interloqués par l'etrange démarche d'une de ces créatures qui était alors encapuchonnée. Nous la perdime de vue aux alentours de ce cimetiere, alors que nous recontrions le reste du groupe, et pénetrant tous ici, nous fûmes assaillis. "

"C'est bien par pur hasard que nous nous trouvâmes ici, et c'est la surement quelconque providence qui vous y envoya. Je vais maintenant devoir partir. Elevant la voix, il dit Si quelqu'un doit me trouver, il me trouvera à son auberge.

Il se retourna alors et se dirigea vers la porte d'acier du cimetiere, ésperant que son mensonge n'était pas trop stupide. De toutes façons la garde naine ne devait pas être au courant de l'informateur qui les avait attiré ici ; quoique Raoul hésitat maintenant entre l'informateur et le trappeur.

Le Nain, dont l'expérience seule l'avait amené au poste qu'il occupa aujourd'hui, jugea bon de ne pas insisté. Ainsi il laissa tout le monde vaquer à leurs occupations, du moins pour le moment, se contentant de froncer les sourcils avant de pénetrer plus profondément dans le cimetière, rejoignant ses hommes.

Emram lui, est déjà reparti, ayant disparu dans la brêche du mur laissée par l'Impardonné.

( Dsl je dois faire court j'ai pas trop le temps là, je repasserai plus tard. )

La jeune femme poussa les portes faites de fers, puis s’enfonça dans ce sombre lieu. Elle arriva à une tombe et s’agenouilla devant. Elle parla sans vraiment s’en rendre compte.

Et bien... Me revoici. Ne dit rien, je t’entends déjà dire " Alors n’a tu plus de respect envers ta pauvre mère ? Partir sans donner de nouvelles pendant toutes ces années… " Oui, je suis partie, j’ai refusé de revenir. Je ne voulais pas revoir notre passé… Oh maman si tu savais…

Elle se mit à pleurer de plus en plus sans pouvoir s’arrêter ni parler…

Manantial dut rester ainsi une heure. Puis elle se releva essuya ses larmes

Je reviendrait, promis

Puis elle partie de cet endroit