Le Haut Cimetière

Dans un coin reculé de la haute place, une vaste grille de fer forgé marque l'entrée du cimetière, marque d'honneur inestimable pour ceux qui sont tombés.
Lieu noble où sont enterrés les riches personnages de la cité et ses plus nobles guerriers, le cimetière n'est pourtant pas entretenu avec sufisament de zèle, laissant des plantes grimpantes couvrir les tombes et les statues. L'organisation des sépultures répond à la contrainte de place, celles-ci étant donc alignées dans le plus grand ordre sur la majorité de la surface de l'endroit, laissant en quelques rares points des mausolés luxueux se lever, trace des restes d'un personnage particulièrement important. À l'entrée deux gardes nains, postés ici tels les sculptures hantant l'intérieur, semblent appartenir au décor qu'ils protègent...

Raoul arrive peu après, ayant galopé maladroitement à cause de sa pauvre experience de l'équitation. L'aventure semblait décidement le fuir puisque le voyage lui paraissait compromis pour de bon. Très respectueux des traditions, Raoul entra humblement dans le cimetiere, avec tout le respect qu'il pouvait offrir aux âmes logées en ce lieux. Il se rendit alors compte que l'endroit était tout a fait inapte à quelconque rendez-vous : comment y être à l'aise ? Il est impossible d'exprimer ici toute sa pensée sans risquer d'heurter la mémoire des morts.

La gène semblait réccurente chez l'Orc en ce moment, bien qu'il ne fût capable de procéder à ce constat.

Edhel arriva devant la grille du cimetierre. Rare étaient les lieux ou l’ambassadeur n’était pas allé dans Raghmar, et le cimetierre en faisait partie. Pour les gens d’Elendôr, l’enterrement n’était jamais pratiqué et l’elfe ne comprenait pas très bien le fait de laisser pourrir des corps dans la terre. Edhel vit ses deux compagnons debout dans l’allée devant lui. Mais ses yeux lui indiquèrent aussi une ombre que visiblement l’orc et l’impérial n’avaient pas remarqué. Ne sachant pas si cette « ombre » était amicale ou hostile, l’elfe se cacha derrière un petit caveau, attendant la suite des évènements.

Il arriva deavant la haute grille en fer forgé et frissona .
"J'espere qu'aucun de ceux que j'ai tué ne se trouve ici . Je pense que son ame aurait alors quelque grief contre moi ..."

Il posa tout son barda pres de son cheval qu'il attacha a un anneau dans le mur .
Il hesita avant d'attacher Sayta à sa ceinture .
"Autant la prendre, elle me sera plus utile qu'attachée ici ."
Il se defit neamoins de son armure, et de son casque, de maniere a ne pas avoir l'air trop hostile a la memoire des hommes entérrés ici ....

Si Alucard n'avait aucune peur des cimetières ce n'était pas le cas de Mervan...
Mervan(mal à l'aise)-Il n'y a rien ici nous devrions partir!
Alucard(en apparté)-
Je ne peux qu'appréhender une telle situation
Et mon rôle de Mervan doit abohrer ce lieu
Et celui d'Alucard devrait s'en satisfaire
Que dois-je alors faire pour n'être point repéré?
Abandonner Mervan? delaisser Alucard?
Mervan-(parlant pour lui même)-
Je ne me sens pas bien
Alucard-(en apparté)
Je suis tout à mon aise

(HRP:désolé pour ce delire...au fait Koch comment je peut centrer un message sur une ligne?(parce que les 2 hemistiches sur le même niveau ça craint!!!!))
[HRP de Dared: Pas d'excuses, moi j'aime bien. Et bien tu ne peux pas tout simplement, tu peux t'amuser à mettre un souligné en blanc devant tes phrases, ça se verra pas trop je pense. ]

C'est donc quand l'astre solaire commence à decliner, qu'Emram approche des grilles, ne prettant attention au deux Nains assis quelques mètres face à l'entrée sur une petite stelle. Ceux-ci le connaissent, et ne s'étonnent donc pas de sa présence en la haute place, tout comme cet etrange orc aubergiste qui semble maintenant être un habitué des environnements mondain d'Eka. Ses yeux parcourent le sinistre endroit, s'arrêtant sur ses compagnons avançant parmi les tombes. Puis ses yeux vienne sur sa main, posée sur le métal du portail. Ses doigts glissent alors sur la matière froide, alors qu'il prononce.

"Gaspillage, que d'inutiles dons pour ceux qui n'en ont plus besoin..."

Altayre voit la silhouette apparaître.
D'un pas calme, il s'approche du mausolée près duquel l'ombre se tient.
Observant ses mouvements d'un air suspicieux, Altayre se positionne en face de l'ombre et lui adresse un léger sourire.

[HRP : tiens Dared, une ombre aux yeux vairons, ca change des yeux bleus :p privet-joke comme dirait fox ]

Aprés une chevauchée dans le quartier, Manantial arriva au cimetière et vit les chevaux de ses "compagnons". Elle leva la tête et vit ces-derniers dans le morne endroit.

Il faut dire que la jeune femme répugne à entrer dans un de ces lieux ou l'on enterre les morts. Et pourtant elle prit son courage à deux mains, descendit de son cheval, l'attacha à la grille et s'aprocha de l'entrée en métal.
L'ancienne Tela regarda en arrière, reposa les yeux sur l'endroit dans lequel elle s'apretait à rentrer, hésita puis d'un pas décidé rejoint la compagnie.

-Veuillez excuser ma disparition si brusque mais il fallait absolument que j'aille voir une personne.

Elle finit par remarquer la silouhaite qui était presente. La protégée d'Altayre voulut demander qui était-ce et pourquoi ils étaient dans un endroit aussi sombre mais compris rapidement qu'il lui fallait se taire. Elle resta donc silencieuse mais jeta des regard intrigués à son protecteur ainsi que Raoul. Décidément tout ceci devient de plus en plus étrange.

(HRP : oui oui, je sais, je suis toujours impardonnable niveaux fautes d'hortographe. N'est-ce pas Koch )

Samael ressentit, les troubles de la compagnie,

"Je me demande bien ce qui se passe ici.
Mes valeureux amis, soudainement prennent peur,
Et le perçois chez eux, le courroux de leur coeur.
Mervan autrefois hautain, semble ici troublé,
Et Edhel, en ce lieu, reste dissimulé.
Les morts dans leurs tombes, nous acceuillent ce jour,
Par une sombre feste, bien peu vue alentour .
Le courroux ici maître, semble jeter un voile,
Et dans nos tristes yeux ne brille aucune étoile :
De la gloire gagnée pour de vielles aventures,
Je crois ne plus en voir l'utilité future .
Cette melancolie a gagné mon esprit,
Je n'ai plus qu'un seul voeux, fuir au plus vite d'ici .
L'inconnu personnage, qui, en ce lieu m'a convié.
Doit maintenant a tous sa nature reveler.
Si pour raison aucune, ici j'ai pénétré,
Faisant par la même fi de mon plus grand souhait,
Je jure par Mustis, que mon courroux subira,
Quiconque personne ayant opté pour ce choix."

Il regarde alentour et ne voyant rien,
Decide d'attendre la decision du destin .

(HRP: bon steve ... voila ...
ne vous inquietez pas, ce n'est pas un plagiat du role play de steve, seulement un paris ...)

Quelque peu agacé par tout cet environnement pseudo-mystérieux sous lequel l'inconnu(e) tente de se cacher, Altayre décide pour sa part de jouer franc-jeu...

"Je ne doute pas que vous savez qui je suis, ainsi cette capuche est de trop."

Rabbattant son capuchon en arrière, il laisse alors son visage se découvrir. Aucune ébauche - ne serait-ce que d'une lueur - de sympathie n'y est présente. Son visage, véritable bloc de glace, ne semble pas pour autant d'une aggressivité démesurée.
Il incline alors légerement la tête pour saluer son interlocuteur et commence à parler d'une voix douce, qui contraste avec les traits durs que son visage affiche.

"Parlons donc. Que nous voulez-vous ?"

C'est presque aussitôt qu'un bruit sourd se fait entendre, à une dizaine de mètre à peine du petit attroupement. Trois personnes viennent de sortir d'un mausolé, dont la porte est défoncée... il tire derrière eux un cercueuil de taille réduite, richement orné de fer. Des voix fortes sortent du batîment funéraire, trahissant la présence d'autres personnes avec eux, néanmoins ils ne prêtent attention à l'inhabituelle activité dansle cimetière, du moins c'est seulement la cinquième personne à en sortir, soit une petite dizaine de seconde après, qui le fait.

"Par les Dieux, c'est un piège... partez vite, emmenez le loin d'ici..."

Tout en prononçant ceci, il aggripe son arc, et se prépare à y placer une flèche. Alors que deux des autres compagnons accelèrent avec le cercueil, les autres se préparant au combat.

[Edit HRP : C'est à vous, n'oubliez pas que JE fais réagir les PNJ, car ils ne sons pas mineurs, indiquez les actions que vous tentez, je ferais agir les PNJ en conséquences : ) ( facheuse ou non ^^ ) ]

Dès que les bruits de personnes étrangères se font entendre, le capuchon d'Altayre se remet en place. Geste assez vain, il est vrai, puisqu'il plonge alors sa main droite dans une de ses poches pour la ressortir ornée de magnifiques griffes quelques secondes plus tard, trahissant sa condition d'Inquisiteur expérimenté. La présence de l'acher frêne néanmoins quelque peu la volonté d'Altayre de charger les inconnus de front.

*Samael le fera à ma place. Il est bien plus près d'eux. Quand à moi, il faut que j'intercepte ce joli colis si richement décoré. Ce ne sont pas des pilleurs de tombe ordinaire*

Restant éloigné de l'archer, Altayre tente de se rapprocher au plus vite des deux être encombrés et freinés par le cercueil en contournant le groupement.

Edhel voyant la situation, jugea bon de découvrir sa personne. Il fit en sorte qu'Altayre le vit puis sortit son arc, dont il avait grande expérience ayant occupé le poste de capitaine d'Elendôr avant sa mutation à la citée forge. Il encocha une flèche et visa soigneusement le coeur de l'archer, tout en prenant soin de rester à couvert.

A la vue des guerriers, Raoul tire Manantial derriere une stelle mortuaire, assez massive pour les garder hors d'atteinte d'eventuelles flêches.

"Raghmar s'est encore fletrie ; les lieux les plus sacrés sont profanés. Je n'y comptais pas mais il est temps pour nous de combattre..."

Raoul sorti de sa poche une pierre bleue sombre, qu'il introduit entre la paume de ses mains en frottant legerement. Au bout de quelques secondes, les ongles de sa main droite prirent une couleur de roc, et s'allongerent de quelques centimetres, faisant apparaître à leur extremité des pointes tranchantes et solides.

Il decrocha ensuite son sac de ses épaules, et prenant une des cordes qui le maintenaient fermé, il se montra à demi-visage, fixant la corde l'arc tout en limant de ses griffes celle qu'il tenait entre les mains.

Dès la sortie des hommes la personnalité de Mervan s'evanouit.Alucard avait soif de sang.
Alucard sortie deux dagues qu'il avait dissimulé sous sa cape.Son visage commença a se transformer,l'alteration qui avait donner une forme physique à Mervan disparaisait,l'acteur enlevait son costume...Rideau.
Le visage qui apparut à la place était le veritable visage d'Alucard,un visage qui n'était fait que d'ombres,ou plutôt qui les attirait.
Alucard se fondit dans les ombres environnantes et approcha ses ennemis.
Mais Alucard n'avait pas l'impression d'être lui même,il avait la sensation de jouer un rôle,comme si lui même n'était qu'un personnage.
Il serra ses deux dagues,et passa sa langue sur ses lèvres.