La pleine lune brille dans un ciel sans nuage. Telle est la volonté des Dieux. Une nuit calme suit une journée agitée. Parmi les vastes ombres mouvantes du jardin, sous une très léger vent frais qui agite quelques feuilles, une ombre se déplace. Grande pour un nain, petite pour un orque, sa cape se déplaçant avec un léger retard. Comment est-elle entrée, comment va-t-elle sortir? Seul Mustis le sait et, à vrai dire, tout le reste du monde s'en moque.
La silhouette alors s'arrête dans une petite place entourée de quelques arbustes. Elle semble s'assoir à même le sol. Puis, elle ferme les yeux. Se relachant completement, un vide apparaît dans son esprit. Le calme l'envahit brutalement et elle vacille... La silhouette ressent la présence de Mustis à côté d'elle. Une présence chaude, rassurante comme celle d'un amant - ou d'une amante. Après un long moment où rien ne semble se passer, la silhouette réouvre enfin ses yeux. Des yeux sombres, d'une couleur proche de celle de ses longs cheveux. Ses traits, bien que fin ont une certaine force et sont indéniablement masculins. Altayre referme alors ses yeux et laisse son esprit errer parmi les Divins Principes.