Place publique

"Je ne sais pas trop... Cela me semble plus compliqué. Je pense que nous avons affaire aux Telas et aux Impardonnés, les nains étant à la solde des uns ou des autres. Et rien ne nous dit que les chiens d'Ahmteashar et d'Emrikia travaillent main dans la main. Les elfes sombres n'ont plus grand chose à voir avec les brutes sans esprit que je combattais il y a dix ans."

-...

La jeune femme se tue et plongea son regard dans le vide, pour reflechir a tout ceci. Effectivement cela devenait compliqué et sûrement dangeureux de s'y meller.

Altayre la connaissant bien aurait put ressentir tout ce qu'elle se disait.

Altayre ressentit un soupçon d'angoisse inhabituel chez sa partenaire.

"Mustis est avec nous. Toutes les épreuves et tous les dangers que ces chiens hérétiques et ces semi-dieux jaloux tentent de nous faire traverser ne sont rien comparé à la Sainte Colère qui s'abattra sur eux lorsque, aidé par Mustis, nous arriverons jusqu'à eux et déchirerons d'un seul geste leurs corps et leurs esprits."

-Oui tu as sûrement raison mais depuis ces-derniers temps je ne peut m'empecher de douter des personnes que je rencontre... Heureusement que Mustis veille sur nous.

Elle lui adressa un sourire comme elle ne l'u jamais fait auparavant. Sûrement pour se rassurer ou se dire que Mustis, Altayre ainsi que ceux qu'y l'entourent sont encore là...

Pourtant elle était avec Altayre contre les impardonnés. Mais la situation était quelque peut etrange...

"Fais confiance à tes premières impressions. Ta raison est ta faiblesse. Ceux qui veulent te tromper le savent et en abuseront. Crois seulement ceux que tu ressent pouvoir croire et détruis tous ceux qui tentent de te tromper. Alors, et alors seulement tu sera en paix avec toi-même. Car Mustis surveillera toujours ta main."

Comme une approbation de Mustis aux paroles d'Altayre, une chaleur quasi-imperceptible s'éveilla alors au sein de son corps ... et s'éteint presque aussi rapidement.

-Je ne connait personne qui puisse aquerir ta sagesse et ta raison, Altayre, tu as raison. Que mustis soit avec nous.

Puis elle ajoute d'un ton plus légé :

- Je voit que tu n'a toujours pas changé depuis notre dernière séparation.