Les quartiers mal famé

( D20, résultat 16 )

L'Orc semblait réussir son rituel.

Le résultat fut radical : sa peau perdit sa couleur rouge vif, pour prendre une teinte verdatre. Cette difference serait surement suffisante pour le dissimuler.

Une fois le rituel terminé, Edhel descendis rejoindre Raoul. La transformation était surprenante et Edhel commencait à croire qu'ils arriveraient peut-être à mener à bien leur mission.

"Parfait, nous pouvons y aller. Met ces chaînes, ce sont d'anciennes chaînes naines modifiées par des forgerons elfes. Elles ne pèsent aucun poid. Ca te privera de tes mouvements tous en pouvant te mouvoir normalement."

Edhel et son prisonnier fictif de dirigèrent vers le batiment, ou deux gardes faisaient le guet.

1er garde :
"Que nous ramène tu là? Qui est cette homme?"

"Un fouineur qui espionnait notre confrérie, je le ramène pour l'interroger, de façon à ce qu'il avou tous ce qu'il sait. Vous voyez de quel manière garde?"

1er garde :

"Mouai on entend de drôle de chose ici parfois, tachez d'être plus discret cette fois, c'est des coups à vous faire repérer par un passant ça."

"Vous n'avez rien à m'aprendre est-ce clair? NOus menons nos affaires comme bon nous semble."

2ème garde :

"En tout cas dépêchez vous la cérémonies va bientôt commencer."

Edhel et son prisonnier s'engoufrèrent dans la grande porte en fer forgé. Il débouchèrent dans un long corridor avec des torches aux murs. Ils marchèrent pendant un moment le long du couloir sans trouver d'endroit ou commencer leur investigation. Enfin ils trouvèrent un escalier en colimaçon menant à ce qui semblait une petite tour.

Raoul était impressionné par la richesse du lieu. Tout était d'un fer brillant tant il semblait lisse et massif. La porte était des plus impressionnantes.

L'Orc suspectait un nain d'être à la botte de cette confrérie, seul un nain pouvait acquerir tant de métal.

En effet, quand les deux hommes arriverent dans la petite tour, Raoul vit un des encapuchonnés bien plus petit que les autres. Il semblait aussi avoir une place plus importante, le fauteuil qui le portait était de fer massif.

Ces hommes étaient assis en cercle, le présumé nain occupait la place qui était en face de la porte.

C'est lui qui interrogea l'Elf masqué de sa voix grave... :

Soudain, une main se posta sur la bouche de Raoul, et il entendit derrière lui :

-Ne criez pas, ne bougez pas.
La main laissa Raoul respirer, et il vit un homme grand et balafré qui se tenait à coté de lui.

-Mon nom est Dziadko, je dois enquéter sur cette secte. Qui êtes-vous ?

Edhel regarda discrètement ce qui se passait dans son dos. L'orc était en bien mauvaise posture et grace a son ouïe fine, Edhel put entendre ce qui se disait Raoule et ce Dziadko.

*Cet abruti de Dziadko va tous faire rater...*

Le chef de la secte continuait néanmoin à lui poser toute sorte de questions. A la fin, le chef de la secte finit par découvrir la supercherie.

"Attraper moi ces espions! Et vite!"

Une demie-douzaine de fidèle se jetère sur lui et ses compagnons. De plus Edhel entendait déjà des bruits de pas précipité dans l'escalier.

"Toi l'étrangé protège nos arrière! Raoul et moi on s'occupe de ces fanatiques!"

Edhel se jeta ensuite dans la direction des fidèles, tranchant bras jambes sur son passage.

Dziadko hurla :

-Karina, à toi de jouer !

Aussitot une flèche vola d'on ne sait pour frapper l'un des fanatiques. Ses compagnons hésitèrent, permettant à Dziadko et aux deux autres de s'enfuir en courant.

-Bande d'idiots, hurla t'il, ça fait deux mois que je me suis infiltré chez ces fous et vous avez salopé mon boulot en quelques minutes !

Mais c'est un phénomène bien plus important qu'escompté qui se produit. Car de toutes les portes de la ruelles sortent alors les mêmes hommes encapuchonnés de noir. La quasi totalité portent des torches, et c'est dans une grave et puissante clameur qu'ils prennent la marche sur les pavés sales et de mauvaises factures. Prenant rapidement la suite de notre petit groupe.

Il était évident qu'un combat était tout à fait impossible.

Raoul reflechit rapidement aux possibiltés qui s'offraient au groupe :

Son auberge ne ferait que piêtre figure, et même si elle permettait une vaine cachette pendant quelques jours, elle ne permettrait en aucun cas le salut du groupe.

Les deux autres hommes étaient totalement inconnus à Raoul, il ne pouvait se permettre de compter sur un hypothétique salut venant d'eux.

L'ambassade elf, en revanche, offrait plus de possibilités : Même si elle n'était surement pas capable de retenir l'assaut de tous ces hommes, les autres factions de Raghmar se devaient de la défendre, et ainsi le groupe serait protegé en son sein.
Cependant, seraient-ils capables de la quitter une fois qu'ils y seraient entrés ?

Il restait alors la solution de l'exil, même momentanné, il serait certainement possible de distancer les fous qui les suivaient pour fuir hors de leur portée et hors de la ville, où le groupe ne serait certainement pas retrouvé.

Raoul était en partie soulagé de ne pas avoir à proteger son auberge, seul bien comptant à ses yeux, puisqu'il avait pris soin de préserver son anonymat. Il lui fallait cependant s'assurer que Tal'Ohar avait su maintenir la jeune femme entre ses mains, sinon il courrait un grave danger. Aussi, tout en courant, Raoul ne put s'empecher de faire cette reflexion à l'Elf. Il lui fallait d'abord se rendre à son auberge, il parviendrait surement alors à le rejoindre à un lieu de rendez-vous quelconques.

Après quelques coups, Edhl se mit tant bien que mal en retrait vers la sortie.

"Nous sortirons ensemble de ce véritable guêpier. Une fois les quartiers malfamé passé, tu ira a ton auberge pour t'occuper de la fille. Quand à moi je m'en vais quérir la milice de la ville. Ces fanatiques, avec un peu de chance n'oserons pas sortir en force de leur repère. En revanche, méfie toi des étrangé, il sera fort probable que ce soit un assassin ou un espion."

Sur ce Edhel dévala les escaliers suivit de son compagnon. Il se fraya un chemin à coup d'épée, frappant tout membres à ca porté. Il arriva tant bien que mal vers la sortie du bâtiment. Lui et son compagnon dévalèrent les rues sombre, une horde d'enragés à leur trousse. Edhel fut soulagé de voir enfin le panneau de la ville délimitant ces sombres quartiers au reste de la citée.

"Bien je m'en vais quérir la milice et lui expliquer notre affaire. A un de ces jours."

Sur ces mots Edhel disparut dans une ruelle étroite, se dirigeant vers son ambassade.

Dziadko atteint tant bien que mal la sortie, et souffla lentement. C'est alors qu'un homme en noir, qu'il n'avait pas repéré, surgit derrière lui.
Dziadko saisit son épée, sachant qu'il ne l'attendrait pas à temps, avant d'entendre le bruit d'une flèche suivit par celui d'un corps qui tombait. Il regarda le cadavre de son agresseur et sourit :
"-Karina, je t'aime ! hurla t'il.

Dziadko quitta le piège à rat dans lequel l'elfe et l'orc l'avaient plongé, et apperçut alors l'elfe et l'orc qui fuyaient dans les rues, puis qui se séparèrent.
"-Karina, dit-il à l'ombre qui le suivait toujours aussi discrètement, tu suis l'elfe, et moi l'orc.
-On se retrouve chez Boris, mon Dziad chéri.
-D'accord.

Dziadko prit seul la piste de l'orc, qui le mena devant une mystérieuse taverne.....

En arrivant dans la taverne, Raoul eu a peine fermé la porte qu'il fut agrippé violement et plaqué contre le mur.

La piece était sombre, il lui était impossible de savoir qui venait de l'empoigner de la sorte.

Il fut rassuré d'entendre la voie de Tal'Ohar.

"Bonsoir patron. Désole des manieres violentes, mais deux hommes sont passés ici, ils vous cherchaient. Je les ai entendu parler et je crains que tu n'aies été suivi."

"Hmm je vois de qui tu veux parler... Quels crétins. Je te raconterai tout celà, mais je n'ai jamais rencontré de gens qui ont été capables de saccager une situation en si peu de temps."

"Que comptes-tu faire ?"

"La fille ?"

"Elle est à la cave."

"Bien, savent-ils qu'elles y est ?"

"Je ne pense pas."

L'orc reflechit un moment.
"Faisons leur savoir."

"Pardon ?", demande Tal'Ohar, étonné ?

"Si tu penses que j'ai été suivi, c'est à nous de prendre les initiatives. Je me permets de te croire assez robuste pour me sentir protégé en ta companie." Raoul adressa à son ami un regard malin
"Ils semblaient rechercher la même chose que nous. Aussi s'ils savent quelque chose à propos de la fille que nous tenons à la cave, ils ne tarderont pas à se montrer. Je compte sur toi pour la faire s'exprimer"

Tal'Ohar ne se fit pas prier. Il ouvrit la trappe menant à la cave dans un grand fracas, et, faisant tournoyer sa hache dans les airs lança un grand "ROAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA"

La fille, terrorisée et sentant son heure venue, se mis à crier à plein poumouns, Tal'Ohar restait devant elle, continuant son spectacle, jusqu'à que Raoul lui indique qu'il avait assez oeuvré. Tal'Ohar, après avoir refermé la table, ne put s'empêcher de rire.

Raoul, lui, avait plustôt mal au coeur de devoir infliger celà à sa "prisonniere", mais il pensait tout celà nécessaire.

Dziadko entra dans la taverne, et entendit un cri horrible.

Il apperçut Raoul a coté d'une espèce de colosse, qui semblaient l'attendre. Dziadko cacha un couteau dans sa manche gauche, on ne sait jamais, et s'approcha de Raoul.

"-Rebonjour, je crois que nous nous sommes déja rencontré ce matin. Il faut que je vous parle. Personellement.

Raoul, toujours protégé par Tal'Ohar, et Dziadko allèrent dans l'arrière boutique.

"-Qu'est ce que vous me voulez ?
-Plusieurs choses. D'abord, ce matin, vous nous avec fait merder un boulot de deux mois, et j'ai bien failli y rester. Je vous demanderai donc de ne plus revenir à cet endroit.
-Et comment pourrez vous m'en empécher, demanda Raoul ?
-Dès demain, le numéro 7 nous rejoindra. Je ne suis pas un tueur, mais juste un aventurier. Lui est un assassin, un vrai. Et il n'aime pas les orcs.
Deuxième point, arrétez d'aider edhel. Mon maitre Borislehachoir a des choses à régler personellement avec lui.
Troisième point, la vielle femme au cachot, je m'en fiche. Faites-en ce que vous voulez."

Dziadko attendit alors la réponse de Raoul.

( Hum Boris, le concept du JDR par forum t'échappe peut être encore un peu, tu ne dois normalement jouer qu'un seul personnage ( à la limite ça tournait pour toi avec plusieurs ), mais par contre tu ne peux JAMAIS, et je dis bien JAMAIS faire parler un personnage qui n'est pas le tiens. C'est du jeu de rôle, pas comme le concept d'histoire à plusieurs d'Exter. Donc si tu pouvais m'éditer ton post : ).

Dared, admin intraitable ^^ )

Raoul, visiblement quelque peu énervé par une telle impertinence et une telle stupidité, adressa discretement un très leger coup de coude à Tal'Ohar.

Il s'avanca ensuite vers le gobelin, Tal'Ohar à sa suite.

Ce dernier, envoya alors un magnifique coup de son poing enorme dans la machoire de l'autre.

Raoul pensa que rejoindre Edhel maintenant serait une bonne idée. La milice de la ville serait surement très interessée par le nouveau pensionnaire, la femme, quant à elle, présentait de moins en moins d'interêt.

"Raoul n'aime pas recevoir des menaces", dit-il à l'homme assomé.

Dziadko se releva lentement et vit la tête hideuse de Tal'Ohar en face de lui.

"-Tu peux dire à ton pote qu'il va me payer ça, espèce d'enfoiré. Je te jure qu'il va me le payer au centuple ; et si je suis pas revenu dans une heure chez Boris, tous les assassins du conseil des dix auront pour ordre de vous faire la peau."

PS pour Dared : je sais qu'on as pas le droit, mais je voulais juste accélérer un peu l'action, désolé. Comme raoul et moi postons rarement au même moment, plutot que de lui demander de partir dans l'arrière-boutique et d'attendre confirmation, 'jai préféré tout faire en une fois.
Désolé.

L'agitation en Raghmar n'est pas passée inaperçue, car dans la moitié de la périphérie de la ville se sont levées foules. Menée par les mystérieux individus masqués, la population modeste s'est soulevée, et la garde Naine a bien du mal à contenir une telle rebellion, d'autant plus que c'est un cas totalement nouveau. La nuit promet d'être longue...

Raoul, qui avait laissé Tal'Ohar et Dziako dans l'arriere boutique entendait les clameurs de la rue parvenir jusqu'à lui.

Il se demandait s'il n'avait au final pas eu tord en partant à l'aventure avec Edhel : si les gardes nains ne pouvaient rien faire face à une telle rebellion, que pouvaient-ils faire, eux ?

Il avait gardé sa tenue noire. Il devait rejoindre Edhel.

Il retourna dans l'arriere boutique.

Bien, je crois que le moment n'est pas venu pour la dispute.

Nous allons te laisser partir, si nous pouvons t'apporter quelque aide tant que tu es ici, dis le maintenant, après il te faudra partir.

Tal'Ohar te restera ici, eteindra toutes les lumieres et attendra mon retour. Je sortirai et me melerai à la foule à l'aide de la cape. J'irai retrouver Edhel à l'ambassade, je pense qu'ils n'ont pas encore osé s'en prendre à ce batiment.

Cependant je ne sais pas si je réussirai à entrer. Il me faut une aider pour pouvoir me differencier de la foule aux yeux des elfs.

Dziadko regarda Raoul, puis lui répondit :

"-La seule aide que vous pouvez m'apporter, c'est de vous occuper de vos affaires et de nous laisser nous occuper des notres.
Vous avez fait le bon choix en me libérant, mais je n'oublierai pas l'humiliation que tu m'as infligé, Raoul, sois en sur."

Dziadko quitta ensuite l'orc Baveux par l'arrière boutique et, telle une ombre, s'enfonça dans la nuit retrouver le Conseil des Dix.