Haute Place

Au fil du temp Manantial ariva sur une place plutot calme. Visiblement il n'y avait que des personne haut placée. Elle s'installa dans un coin et regarda les gens passer cette fois, elle en était sûr : elle trouverait Dared, fut-il lui en couter un combat (même si elle ne suporte pas cela).

La forme noire vient en effet à être présente ce soir, son escorte l'ayant apparemment abandonné pour la soirée. Ses bras croisés dans le dos, il avance d'un pas lent, ses yeux fixés vers les étoiles, comme pour y lire un celeste message.

Manantial s'approcha de Dared et l'interpela :
"Excuser moi de vous opportuner. Êtes-vous bien Dared?"

L'être quitte alors sa rêverie, posant ses deux orbes jades sur Manantial, articulant doucement :
"J'ai en effet cette prétention... que me voulez vous jeune de l'Esprit... et vous, n'êtes vous points une de celles qu'on dit "utopistes" ? Si en effet, que me voulez vous, je n'ai de temps à gaspiller inutilement, faites vite !"
Sa voix est puissante, intimidante, ne laissant le choix que de répondre avec empressement.

Et pourtant Manantial na se laissa pas impressioner au contraire elle lui fit Tête:
"Bien voila tout dabord avant de vous dire qui je suis je vai vous demander de m'ecouter j'usqu'au bout"

"Si vous continuez à vous détourner du sujet que vous voulez abordé par de telles phrases je doute de pouvoir accéder à votre requête... faites vite."

"Tout d'abord je me présente : oui je fait bien partie de ceux que vous appelez "utopistes", personnellement je prefère idealiste.Mon nom est Manantial, dailleurs il ne doit pas vous être etranger."

"Je me suis permise de vous déranger pour vous informer que certaines chose vont se dire, ce soir, je ne vous cache pas qu'elles sont interessantes. Mais les personnes qui ont organisé cette reunion auraient aimé que la plupart des personnes ayant partcipées à l'étrange réunion de tout a l'heure soient présentes. C'est pourquoi je suis venu jusqu'ici avec l'espoir de vous trouver."

"Je vous remercie de m'avoir écoutée maintenenant si vous refusez de venir je ne vous y forcerai pas. Mais je pense néamoins que vous ne le regretterez pas et que nous avons besoin d'être unis pour fair fasse à se qui nous attends"

"Ce qui nous attends ? Que savez vous de ce qui nous attends ? Vous ne voyez que les faits qui mène à au final, moi je vois les indices en suinter, coulant pour vous attirer, tel des mouches sur une carcasse bien juteuse... l'avenir est bien moins beau que vous ne le croyez, à votre place je profiterai des dernières années d'idéal qu'il vous reste... si années il reste encore..."

"Contrairement à ce que vous croyez voir dans mes propos je ne pense pas à un futur magnifique mais au contraire au neant et c'est pour cela que je préfère que l'on s'unisse plutot que l'on agrandisse encore le neant d'avantage"

"On ne peut agrandir ce qui n'est pas... quant à notre avenir, ce n'est pas à nous de le tracer, comment pourrions nous avoir cette prétention ? Vous savez bien mieux de par votre origine quel est notre dessein... et pourquoi il en est ainsi..."

Soudain sa main vient saisir votre cou, l'enserrant doucement alors qu'il vous soulève.

"Vous avez néanmoins un rôle à jouer, mais si un seul mot parlant du Sombre quitte votre bouche... sachez que ce sera là le dernier que vous prononcerez..."

Il reste alors un moment dans cette position vous maintenant au bord de l'etouffement, nos deux regards plongé mutuellement dans l'autre, avant de vous relacher tout aussi brusquement, reprenant sa marche dans la haute place.

"Je ne trace pas mon chemin je sais à quoi il est dédié mais sachez que jamais vous ne me ferez peur même avec vos menaces par contre je sais ce que je doit dire et il est sur qu'il sort de ma bouche se qu'il devrat en sortir par ma propre volontée"

Elle le ratrapa et le regarda droit dans les yeux : " Ne vous faites pas trop d'ilusions j'ai beau être une tela jamais je ne serait à vos ordres et encore moin en ses jours de cahos."

D'un geste inhumainement rapide ses doigts revinrent sur Manantial, la saissisant au bras gauche, alors que son autre main découvrait son épaule, où était tatoué le signe d'appartenance à sa caste. Ses yeux émeraudes furent envahis par une vapeur vermeille, alors que la peau de la Tela commence à rougir au niveau des inscriptions. La chaleur devient bien vite insupportable, la chair se consumant lentement sous la volonté de Dared, ne laissant qu'une atroce brûlure suintante là où avait été marqué la preuve de l'appartenance aux Tela... Il la relache alors, avec une certaine forme de violence détachée, articulant les mots avec lenteur.

"Vous... n'êtes... plus... Tela. Maintenant partez. "

Manantial au bord des larmes mais essayant de se contenir lui répondit tout en le regardant encore dans les yeux :
" Trés bien dès à présent vous savez ce que vous pouvez attendre de moi."

Remit ces vêtements sur son épaule et recouvrit son visage de sa capuche. Puis s'enfuit le plus rapidement possible.

Edhel pénétra dans la haute cour, sans doute le seul lieu qui ne fut pas atteint par les sombres évènements qui s'étaient produient ces dernier temps. L'elfe venait ici pour se reposer, mettre ses idées au clair après les évènements précédent et avant ceux qui allaient suivre. Les arbres lui faisait penser à son pays natal. Cela faisait presque un an qu'il ne l'avait pas revu et il pensa que, le jour ou tout cette histoire sera terminée, la première chose à quoi il pensera sera bien de retourna là ou se trouvait son coeur. Il flana ainsi pendant une heure, se remémorant ses souvenirs d'enfance et d'adolescence passé à jouer dans les arbres, et puis la brusque arrivé du monde adulte, son enrolement dans la garde elfe et ses années de services. Enfin bref, l'ambassadeur passait depuis longtemps quelques moments aréable.

Raoul, en se rendant à l'ambassade Elf après être passé à l'ambassade du Saint Empire, traverse la haute place, en regardant le sol.

Sans relever la tête, il constate que l'endroit est bien different de la derniere fois qu'il s'y est trouvé : moins d'agitation, moins de tension. Tout paraît bien plus serein, ce qui donne à la Haute Place, au delà du caractère ségrégationiste qu'il lui a toujours trouvé, une image humble et chaleureuse, propice à la reflexion. Aussi Raoul décide de s'asseoir quelque temps, son contact avec l'épée de l'ambassade l'a profondément agité. Toujours sans relever la tête, il tombe sur un banc blanc et voit les racines d'un grand arbre, surement un chêne, qui se répandent près de lui.

Inspirant largement l'air calme d'un après midi frais, il s'assit et ferma les yeux. Il se remémora sa vie, son départ en tant qu'esclave, puis son arrivée fortuite à Raghmar, où Ribbak son maître avait su lui tendre une main chaleureuse et bienveillante. Puis sa lente ascension pour enfin arriver au statut qu'il souhaitait : celui d'individu libre et tranquille.

Ayant vu les ravages que la force des armes avait fait sur son peuple, et plus particulierement sur sa famille, il s'était résigner à se passer de moyen d'attaque. Le Saint Empire était en partie la cause de ces maux, et en brandissant l'épée, Raoul s'était rappellé du visage de sa mère, pour la premiere fois depuis plus de 10 ans. Un visage auquel il n'avait jamais pu s'attacher, devant la violence des élements qui l'entouraient.

Raoul ferait tout de même partie du voyage. Mais nul ne lui dirait ce qu'il devait enmener. Il ferait son paquetage suivant à ce qu'il aspirait et ce qu'il souhaitait. La seule arme sur laquelle il pouvait compter, c'était sa vieille hache, qui ne pouvait surement plus faire bien de mal, et qui n'était elle, pas symbole de servitude, mais de sa liberté et de son combat pacifique pour la réussite.

Raoul se releva, et, toujours dans ses pensées et le regard flou, les yeux legerement mouillé de larmes, marcha le long d'une allée vers l'ambassade Elf, sans se préoccuper de se qui se passait autour de lui ni de si quelqu'un s'interessait à son être.

Edhel était en pleine contemplation d’un arbre, un grand saule dont les branches retombaient au sol en arc de cercle, formant une arche naturelle qui menait au tronc épais et lisse quand il entendit les pas de Raoul avancée dans la grande allée. Quittant son arbre, il se mit en direction de l’orc, abandonnant du même coup ses souvenirs d’antant pour revenir à la brusque réalité. L’orc arborait une expression de tristesse, de mélancolie qui intrigua Edhel.

« Et bien mon ami, pour tout vous avouez je ne pensais pas vous revoir si tôt. A votre tête, on pourrai penser qu’un incident facheu se soit produit. Si c’est en effet le cas, je ne vous pousserais pas d’avantage sur la voie de la confidence mais si cela pourrai vous soulagez....
Enfin bref, si vous prenez la peine de me voir, c’est que vous avez quelque chose à me dire et je vous prierais sans tarder de m’en faire connaître la raison. »

Raoul sursauta en entendant la voix d'Edhel l'interpeller

"Oh, seigneur Edhel, je me rendais justement à votre ambassade quand la fatigue me pris. J'ai fait une halte dans la haute place.

"Je me suis rendu à l'ambassade du Saint Empire, pour voir si Dame Manantial n'avait besoin de rien. Et en pensant en voyage, mon esprit paniqua et me fit sentir la nécessité d'une arme. Le seigneur Altayre acceptait très augustement de m'en fournir une, et je fus conduis à l'entrepot. Mais j'ai depuis bien longtemps renoncé aux armes. Aussi je devais vous poser la question : m'accepterez vous parmis dans l'éxpedition si je ne porte pour seule arme que ma vieille hache ? Et quand bien même, ce serait plus un symbole qu'un moyen de défense. Bien que je ne lui exclue pas cette possibilité.

"Ma réaction à propos des armes doit vous sembler étrange. Mais laissez moi vous expliquer mes premieres années de vie, et pourquoi j'ai preferé ne plus toucher aux armes, encore plus celles du Saint Empire, depuis mon entrée en Raghmar."

Raoul raconta précisément sa biographie

"Je vous remercie de m'avoir écouté. Je vous laisse prendre votre décision. Vous n'êtes pas obligé de répondre dès maintenant."

Edhel souria, non d'un sourir méchant et moqueur mais plutôt pour montrer que les inquiétudes se l'orc étaient vaine. Il prit la peine de le tutoyer.

"Ne t'en fait pas Raoul, je te comprend plus que tu ne le pense et même si j'ai choisi une voie militaire, je comprend ton choix et je l'aprouve. Il se fait rare de nos jour de rencontrer un être vivant qui soit aussi passifiste que toi Raoul. Pour répondre à ta question, bien sur que tu viendra avec nous dans l'expédition. Tu nous est indispensable, et tu a un rôle plus important que tu ne le croit, que nous le croyons tous sans doute. Ta hache sufira amplement.
Au fait, est-tu équipé pour le voyage qui nous attend? Vient avec moi à l'ambassade, je te fournirais quelques objets qui pourront être utile."

"Eh bien, n'étant jamais sorti de la ville depuis de longues années, bien que je cotoie de nombreux voyageurs, je n'ai jamais eu à préparer une quelconque expédition.

Il y a bien entendu quelques clients qui m'ont demandé d'aller leur acheter quelque materiel pour leurs propres voyages, mais je ne saurais quoi emporter.

Si vous m'aidiez à accomplir cette tâche, je serais déja bien soulagé"

Edhel ne voulait pas dormir, toujours hanté par son cauchemar. Il fixait les étoiles, si belles, leur grace ne pouvant être souillé. Le contact humain le répugnait, si malsain…

Non, il ne devait pas s’isoler dans son malheur, il devait combattre ces idées et ces préjugés qui n’étaient pas les siens. La torture de l’âme, pour les fautes commises était le seul moyen pour l’elfe de se purgé, de se faire pardonné mais cela accentuait sa détresse.

…Il n’y a que les faibles pour se laissé dominer par leur sentiments. Est tu un faible Edhel ?...

"Non…Non je ne suis pas faible vous m’entendez, je ne suis pas faible ! "

Edhel, tout en ayant prononcé ces mot s’aperçut de la présence de dame Manantial. Se levant, il s’approcha d’elle.

"Je…Pardonnez moi, je m’étais, comment dire, égaré dans mes pensées. Enfin tout cela est fini. Dites moi, comment ce fait il qu’une dame aussi belle que vous soit dehors à une heure pareil ?
Seriez vous aussi rongée par les fantômes du passé ?

C’est une belle nuit pour une promenade nocturne n’est ce pas ? Douce, calme, dommage qu’il n’y a pas de moments aussi agréables ces temps ci."

Il s’arrêta de parler, et contempla la femme qui se trouvait devant lui, l’aire si calme mais rongé de l’intérieur par ses sentiments.

Manantial fut surprise d’entendre Edhel à vrai dire elle ne s’y attendait pas…Elle se leva et lui répondit

-bien sûr que je vous excuse Edhel. Pour répondre à votre question : Son regard se plongeât dans le vide une larme commença à couler le long de sa joue, ses paroles sèches et tendres à la fois remplies de douleurs… Oui je suis moi aussi rongée par les remords du passé. Il est aussi vrai que cette nuit est magnifique. J’adore l'obscurité…


Elle n’en dit pas plus….

"L'obscurité... Nous sommes perpétuellement enveloppé dans un brouillard, plus ou moin dense selon la personne, mais quoi qu'il arrive, une lumière vient guider nos pas et nous aide à trouver se que l'on cherche. Il s'agit seulement de la trouvé.
La lueur des étoiles me guide dans le noir, elle me réconforte et me protège.

Je vous souhaite de trouver votre lumière dame Manantial, si cela n'est pas déjà fait, je vous le souhaite sincèrement..."

A ces mots elle eut un sourire car c'est ce qu'elle pensait...

Je vous remercie Edhel