La porte Est

La porte Est, frontière entre la cité et l'extérieur et bordée par des quartiers que Raghmar préférerait oublier. Gigantesque construction de pierre et de métal, elle semble inbébranlable. Mais à ses pieds aujourd'hui c'est une sinistre foule qui est assemblée. Les insurgés couvrant les pierres lisses de la chaussée, tentant de la remonter pour arriver aux zones plus riches, ou d'acceder aux postes de gardes nains. Les guerriers de Raghmar qui, justement, sont rassemblés en d'épaisse concentatrions de lames et d'écus, repoussant vagues après vagues les assaults des rebelles qui viennent se briser contre cette véritable façade de hache. Et pourtant pour chaque revolté tombant à terre, deux viennent prendre sa place, si bien que la fière ligne naine manque de se rompre à chaque instant.

Raoul et Tal'Ohar arriverent ensemble sur les lieux du combats, où, otant leures capes noires, prirent place au milieu des guerriers nains.

Au milieu n'était peut être pas le terme le plus adapté pour parler de Tal'Ohar, mesurant presque deux mètres de plus que ses compagnons de bataille, il s'était installé au milieu du rang, dépassant les insurgés de sa haute stature, voyant au loin la foule bruyante s'avancer, brandissant en l'air ses instruments mortels.
Tal'Ohar avait enmené une barre de fer gigantesque, mesurant pres d'un mètre et demi pour 8cm de diametre. Cependant il ne pouvait la manier sans blesser un nain autour de lui. Aussi, il passa derriere le cordon de nain, et profitant de la relative hauteur des insurgés par rapport aux defenseurs, il forma des cercles de sa massue au dessus des casques nains. Dans un rayon de près de 3m, les assaillants furent projetés en arriere, certain tomberent sur le sol de douleur. Un cercle s'élargit alors devant ce défenseur inattendu.

Les nains, soulagés du répit que leur avait offert ce coup, levèrent des regards étonnés vers Tal'Ohar. La foule d'insurgés avait formé un demi-cercle, n'osant plus s'approcher de l'Orc. Ce cercle s'élargit peu à peu. Les assaillants finirent par se détacher completement du cordon de défenseurs dans un dernier râle de douleur. Ce fut un moment de calme, impossible de dire combien de temps il dura, c'était un moment irréel, comme si quelqu'un avait décidé d'arrêter le temps. Un nain voulu prendre la parole, s'adresser aux assaillants. C'est alors qu'une pierre vint s'écraser sur son casque, l'étourdissant l'espace d'une seconde.
Ce fut rapidement une pluie de pierres et autres débrits qui arriverent sur les défenseurs. Les nains se protégerent avec leurs boucliers, tentant d'établir quelconque barricade pour les proteger des projectiles. Les premieres pierres ricocherent donc sur les armures et la peau robuste des deux orcs. Mais ils savaient qu'ils ne sauraient résister longtemps avec seulement ces vaines défenses.

Ce fut en ce moment désèspéré qu'une pluie de flèches s'abati sur les rebelles. Leur première ligne fut anéantie et pendant un instant, les rebelles furent prient de terreur devant cette menace venu du ciel. Et l'on vit soudain Edhel et quelques elfes de l'ambassade postés sur les toits alentour, figeant leurs projectils mortel dans les corps de leurs enemis. Ceux-ci, une fois remis de leur effrois, dirigèrent leur propre projectils sur les toits, laissant les défenseur nain reprendre l'avantage. Edhel et ses compagnons évitèrent non sans mal les nombreux projectils et ils furent bientôt contraint de descendre, là ou la battaille faisait rage. Edhel sauta en plein dans les lignes enemis, sortant son épée, frappant sans relache les rebelles revenant toujours plus nombreux. Même si les défenseurs avaient l'avantage au nombre de victimes infligées, ils s'amenuisaient petit à petit et commencaient à perdre du terrain. Edhel voyait Raoul et son compagnon orc écrasé leurs enemis et cette vision de ces deux orcs, puissants et courageux redonna à l'elfe un espoir, si petit soit il. C'est alors que l'on entendit un cor sonner. Les renforts! Déjà, on pouvait appercevoir de petites silouhaites arrivant en rangs serés. Et ce fut tout les défenseurs qui furent prit d'un espoir, bien réel celui-là. Edhel redoubla de coups, savant maintenant qu'il ne mourrai pas aujourd'hui.

De son pas eternellement lent, Dared arrive à la porte, escorté de sa garde personnelle. Ses yeux abritant le même reflet jade qui attire tout comme il terrifie. Et comme intimé par un ordre puissant, le cordon des nains s'ouvrit à son passage, amenant le Tela vers la mélée. Il ne se soucie pas des maigres projectiles, même par son casque ôté, ses hommes restant en retrait dans son dos. Enfin un homme vient contre lui, une vision classique des bas quartiers, maigres, courbés, l'oeil emplis d'une lueur démente. Le Tela n'esquisse qu'un seul geste, unissant le regard des deux assaillants, alors que vient se former entre leur deux cranes, des éclairs d'énergie crépitants. Le crâne de l'ancien mendiant se craquèle, laissant des raies de lumière s'en échapper, avant qu'il ne se brise finalement, laissant tomber l'homme au sol, ou plus exactement, sur l'ammoncellement de cadavres en train de se former.

Les éclairs d'énergie du Tela commencent à semer la panique ches les rebelles. Ceux ci ne cèdent pas pour autant. Une nouvelle vague d'insurgé fait reculer de quelques pas le front nain, malgré Tal'Ohar et Dared qui font un véritable carnage autout d'eux.

C'est alors que, contrastant avec la lenteur destructrice de Dared, des claquements réguliers (et rapprochés) de métal se font entendre. Arrivant de derrière la ligne naine, Altayre arrive au pas de course, une main aux ongles étrangement longs brandie en l'air et comme entourée d'une aura magique.

Surmontant presque les bruit des chocs d'armes, un cri de guerre se fait entendre.:
"GLOIRE A MUSTIS!"

Sans ralentir sa charge à l'approche de la barrière humaine des nains, Altayre a la chance de voir s'écarter les quelques nains le séparant de la foule des rebelles. Ce n'est que lorsqu'il arrive au contact de la foule rebelle qu'Altayre sort brusquement sa deuxième arme de combat : sa main gauche plonge vers sa ceinture et en sort une épée courte de couleurs très sombres, noire et rouge... L'arme du Grand Maître de l'Inquisition ... qui n'est pas autant destinée aux cérémonies qu'elle en à l'air.

"MUSITS"

Au moment où retentit ce deuxième cri de guerre, d'un large cercle de sa main droite, trois rebelles tombent éventrés, tandis qu'un petit malin approchant sur sa gauche se voit vivement décapité.
Merveille qu'est un Inquisiteur au combat.
Ponctuant ses coups de griffes meurtriers par de violents coups de pieds bien placés, le Grand Maître de l'Inquisition du Saint-Empire scande sa folie meurtrière par le nom de son Dieu Mustis, sa longue cape accompagant tous ses amples mouvements.

Les rebelles sont maintenant confrontés, en plus de la barrière naine et des picotements des archers elfes, à trois points colorés meurtrires. La masse verte des orcs, l'énergie pure du Tela, bleutée et luminueuse, et le tourbillon sombre noir et rouge de l'impérial.

Alucard était l'une de ses création Merven.Un jeune homme,manchot, de 20 ans qui était entré dans la garde de l'ambassade à 17 ans.Il accompagnait le grand maitre de l'inquisition Altayre et s'exprimait avec une voie monocorde sous son casque metalique.Son armure metalique par contre n'était qu'une illusion destinée à cacher le bras gauche d'Alucard et à lui donner une fausse impression de lourdeur.La vivacité de cette armure donnait un air suréaliste aux mouvement d'Alucard qui profita de cet effet pour trancher 2 gorges.Malgré tout il préferait rester à distance du combat n'agissant qu'épisodiquement pour rester dans son rôle.Il lança à Altayre:"tentons de nous rapprocher des chefs de ces hérétiques plutôt que d'exterminer ces pourritures".Une pierre transperça rapidement son illusoire armure,ce qui n'eut aucun effet sur la magie.

Suite aux différentes interventions, la situation penchait maintenant pour les forces régulières de Raghmar. Mal équipé et sans véritable entraînement martial, les rebelles n'avaient que le nombre pour eux, mais cet écart se comblait peu à peu.
Et devant les mecréants dont le moral menaçait de rompre à tout instant, un capitaine de la milice naine se plaça sur un porche surélevé, brandissant fièrement sa hache dans un cri de victoire.
Pendant un instant tout sembla sur le point de se rompre, les têtes se levèrent dans sa direction, l'issu du combat venait semble-t-il de se jouer...
Mais dans la plus totale stupéfaction, l'armure du nain fut transpercé de cinq traits noir charbon.
Atteint de stupeur, le nain porta d'abord une main à son ventre, lachant par là sa rondache qui vint rouler au sol, il commença à chanceler, et tomba finalement au sol, sa main toujours fermement aggripée à sa hache.
Le choc des lames s'étaient tue un moment, et c'est avec uen rage renouvellée que les cris des insurgés reprire, se jettant avec une nouvelle ardeur sur les défenseurs disciplinés, de nouvelles formes sombres se faufilant parmi la marée des révoltés.

Raoul vit le nain tomber, impuissant, sur les pavés glacés et humides.

Il lui semblait que l'attaque était d'origine magique, et plus précisement, elle lui semblait l'oeuvre d'un nécroman, mais il ne pouvait en être certain. Le chaos reignait toujours autour de lui, et bien que plustôt en retrait de la ligne de front, il se faisait du soucis pour Tal'Ohar, Edhel, ainsi que les nains et autres personnages au champ de bataille.

Il le scruta rapidement, mais il ne pouvait dire d'où l'attaque provenait, et surtout si elle pouvait se reproduire, peut être même encore plus dévastatrice ?

Il aurait tant voulu être en présence de Ribbak, son maître. Sa grande connaissance lui aurait été d'une aide infinie. Cependant, il prefera ne pas compter sur un fait aussi improbable qu'eût été de rencontrer son maître dans les parages. Aussi repris-t-il le combat, bien que sans zèle, toutes ces horreurs l'execrant.

Edhel, en voyant le nain ainsi abattu, réalisa que ses pire crainte n'était pas fictive. En effet, l'usage de vents magique sur un champs de bataille est très souvent dévastateur. Plus d'une bataille sombra dans l'écatombe totale, les deux camp usant la magie sans modération. Ainsi la secte possédait des acolytes adepte de vents magique, et particulièrement ceux qu'Edhel répugnaient le plus. Lui-même avait de faible compétence magique, mais cela restait bien limité, pas assez en tout cas pour luter contre cette magie destructrice qui était en ce moment à l'oeuvre.

L'elfe, en retrait scruta la masse rebelle et aperçu, derrière quatre colosse trois prètre tout de noir vêtu récitant leurs incantations lugubres.

"Que tout ceux munient d'un arc visent les prètres! Abatez moi ces maudits !"

Edhel banda lui-même son arc et visa le capuchon d'un prètre, puis encochant une deuxième flèche, visa un des colosses gênant la visée des prètres...

Brusquement sorti de sa torpeur sanguinaire par le cri de guerre du nain, puis par sa mort subite, Altayre hésite. Interrogeant du regard ses "alliés" pour savoir l'un ou l'autre semble avoir une idée de l'origine du sort, il continue de négligement taillader quelques rebelles... Brusquement, un geste d'un commandant elfe [oui c Edhel ] lui fit prendre conscience de la présence de trois nécromanciens derrière les lignes rebelles.

Rugissement "Mustis"

La magie du feu s'impose à Altayre, et, guidé par les préceptes de Mustis, il commence une incantation.
En peu de temps, une boule d'énergie orangée se forme entre ses mains. Le troubillon d'énergie magique grossit quelque peu, se colore, et par un mouvement vif ponctué d'un inévitable cri d'Inquisteur, Altayre projette la boule de feu ainsi formé sur les trois nécromanciens.

Le premier necroman fut atteint par Rissan, qui s'écroula le crâne transpercé de part en part. Les deux autres n'eurent le temps de se mettre à couvert, l'air les environnant étant devenu dans l'instant une véritable fournaise, brûlant sans distinctement, insurgés et mages funestes.
L'issue de la bataille tournait de nouveau pour l'Ordre, leurs adversaires ayant perdu le regain de moral qu'avait provoqué ces mages.
Mais c'est un nouvel événement étonnat qui se produit alors, après un long cri semblable à celui d'un rapace, ce fût la débandade parmi les révoltés, qui, prenant leurs jambres à leur cou, s'engoufrèrent dans les allées bordant la porte Est. N'y laissant qu'un immonde charnier, où les blessés et mourrant agonisaient encore...

Altayre tombe à genoux dès que les ennemis commencent à fuire. Ce brusque combat l'avait presque épuisé... Etonnant. Lors de ses entraînements, il avait appris à gérer son énergie et à ne jamais trop se dépenser. Mais le sort qu'il vient de lancer lui a demandé plus de puissance que ce à quoi il s'attendait.
Expirant profondément, il adresse mentalement une petite prière à son Dieu, et se relève, prêt à combattre l'origine de ce cri de rapace.

Raoul eu les oreilles percées par le cri strident. Fermant brièvement les yeux, il les rouvrit et tenta encore une fois de discerner d'où provenait le son. Mais dans la cohue que formait les rebelles en fuite, il lui était impossible de distinguer quoi que ce soit. Il scruta alors le si jeunement ancien champ de bataille, pour tenter de distinguer un indice qu'autre qu'un amoncellement de cadavres sanglants et dégoutants.

Le cri ne semblait avoir été qu'un signal, seul les râles couvraient le silence.
Dared observait les corps couvrant le sol, son visage figé dans le même air détaché qu'à son habitude. Et d'un mouvement brusque, il fit demi-tour, quittant le charnier alors que des renforts nains arrivaient encore, se lançant à la poursuite des rebelles.

Raoul étouffa une exclamation de colere. Sa face rougeatre devint encore plus écarlaté que d'habitude. Comment le Tela osait-il quitter le champ de bataille comme si rien ne s'était passé ?

Cependant, il venait de voir Tal'Ohar suivre les nains et se lancer à la poursuite des rebelles. Il decida donc de faire de même.

Partagé entre l'envie de se moquer intérieurement du Tela pour sa couardise (côté arrogant de l'Impérial et rivalité avec les Tela) et celle de fortement s'inquieter d'avoir manqué un indice crucial sur le déroulement de l'action (conscience de l'intelligence de l'ambassadeur Tela), Altayre décida de suivre la masse verte qui s'élancait et de fondre avec elle sur les rebelles

La mort des nécromanciens arracha un sourir à Alucard,"si d'autres tuent ces abrutis...quel est alors mon rôle?"pensat t-il.Ayant accomplit,certes indirectement,son contrat Alucard fit sortir Merven du champ de bataille,emboitant ainsi le pas au lache Dared.

Arrogant... ? peut-être. Il ne semblait aucunement avoir envie de se perdre dans une poursuite parmi le dédale que formaient les allées sombres des quartiers pauvres de Raghmar. Même si la présence de mage parmi une force de gueux pouvait être un fait inquiétant... comme le soulèvement d'un groupe si important. Peut être en savait-il plus...

Néanmoins pour ceux qui auraient eu envie de poursuivre les fuyards, ils rencontreront une réponse adaptée à la fougue d'une si héroique avancée. Les rebelles semblat s'y être préparés use de pièges vicieux et autres techniques lâches, laissant les troupes surprises et désorganisés, dans l'attente des ordres de leurs chefs. De telles manigances ne peuvent être l'oeuvre d'une simple révolte d'opprimés...

**Voyant les pièges tendus par les rebelles, Altayre stoppa sa poursuite.**

[though not spoken]
Ce Tela est décidement top prévoyant! Je rabrattai son arrogance de chien d'Ahmteashar pour la plus grande gloire de Mustis!

**Legerement aigri et blessé interieurement, Altayre n'en laisse rien paraître et décide d'aller à son hostellerie. Si quelqu'un veut de lui pour continuer à combattre les rebelles, il n'aura qu'a venir le chercher!**

Raoul vit Tal'Ohar s'arrêter en même temps que les autres soldats. Comment des pièges avaient pu être posés si rapidement ? S'ils l'avaient été avant l'émeute, ils auraient été surement rattrapé par la garde naine.

Ces bandits étaient décidement trop organisés. Raoul ne devait pas se taire, il voulu proposer à Edhel de raconter à quelqu'un de haut placer leur excursion dans les quartiers mal famés.

( bon je clos rapidement paske j'ai pas trop le temps là et un certain Samael attends ^^ )

Il était évident qu'il se tramait quelquechose en Raghmar... une pareille organisation trahissait que cet événement était bien plus qu'une simple révolte...
Mais rien ne pouvait indiqué quoique ce soit de plus à ce sujet, et des rumeurs commencèrent à s'élever dans toute la ville, en particulier celle d'un royaume inconnu arrivant en Eka... ainsi qu'une autre parlant d'un grand général impérial dont les Nains auraient éxigé la venue.
Mais tout n'est que rumeurs... la vérité se fait longue à venir.

Le jeune humain s'était encoe une fois perdu... Il s'était une nouvelle fois perdu dans laville, car il avait oublié une partie du chemin... Il arrivat miraculeusement et par hasard devant la grande porte... Puis il chuchote tout bas...
-Hmm... enfin... J'espere que félix ne m'en voudrat pas...